17.6.10

24/06/10. Pigalle + Prohom. Les 3 Baudets.

24/06/10. Pigalle + Prohom. Les 3 Baudets.


Jeudi 24 juin 2010. Prohom + Pigalle. Les 3 Baudets.
Soirée organisée par l excellente revue « Sur la même longueur d ondes ». Un magazine musical gratuit distribué sur les festivals de musique et autres lieux musicaux ou téléchargeable sur le web. Au courant depuis quelques mois de l organisation de cette soirée, j ai surveillé la moindre info et réussi à décrocher une invitation. Virginie m y accompagne. Merci à « Longueur d Ondes » pour cette initiative. La salle est située en plein cœur de Pigalle. Pigalle à Pigalle, quoi rêver de mieux ? Suivant les conseils des organisateurs, nous arrivons en avance. Trop surement car après avoir retiré nos invitations, nous patientons dans le hall. Nous y croisons Philippe Prohom. L architecture de la salle est atypique. Jauge de 300 places, il y a deux énormes poteaux à droite et à gauche de la salle. Mais cela ne gache rien à la vue de la scène. Nous nous plaçons sur la dernière rangée de fauteuils rouges. La salle se remplit et il ne reste bientôt que des places debout sur les côtés de la salle. Serge Beyer, le rédacteur en chef vient nous présenter les groupes. Prohom entame son set à la guitare et au chant. Il est accompagné d un mec aux synthés. Le tout agrémenté d une boite à rythmes et de samples. Connaissant les précédents albums de cet artiste, je constate que les compos sont beaucoup plus portées sur le chant. Moins rock mais certains textes sont assez percutants. Comme le souligne Prohom, tous traitent de l amour. Entre chaque titres, une petite touche d humour est bienvenue. Arrive ensuite le quatuor Pigalle. Toujours un énorme plaisir de revoir ce groupe sur scène. Pas fan des albums studio, j ai eut la chance d assister à l enregistrement de l album « Pigallive » à l espace Ornano. On y retrouve toute l énergie de Pigalle en live. Revus au Hangar d Ivry, ce soir le show est un peu différent. Installé confortablement dans mon fauteuil, je savoure le spectacle. Le son est exceptionnel. A priori, le groupe ne s est pas retenu de gouter les vins proposés au restaurant de la salle. François Hadji Lazaro en oublie les paroles des chansons, perd un morceau de clarinette sous les sourires des autres musiciens. Grand moment de rock and roll. Sur le côté de la salle, un pogo s improvise. Au fil des titres la mayonnaise prend et c est debout que finit le public sur les derniers titres. Nous restons jusqu au bout du set. Evidemment, le dernier train vient de passer. Il reste l option Noctilien. Dodo tard et réveil de lendemain de fête difficile mais le plein de bonnes vibes est fait, c est l essentiel.