10.4.07

Mano Solo + Jeanne Balibar. Fleche d' Or. 10/04/07.


Mano Solo + Jeanne Balibar + ... Flêche d’ Or. 10/04/07.

J’ étudie sur internet le moyen le plus rapide pour me rendre en deux roues rue de Bagnolet à Paris. Pas question de venir à la Flêche comme la dernière fois en voiture et de galérer pour trouver une place. Je prends au plus court. 12 bornes. Parcours sympa à travers Maisons Alfort, Alfortville pour retomber Porte de Charenton et remonter vers le Nord de Paris. 1 heure en y allant trankil. C est tout droit. Je retrouve Yann au métro Alexandre Dumas. On s’ installe en terrasse pour boire un coup avant de rejoindre La Flèche. Il y a foule. Invits glanées sur Infoconcert. Ce soir c est l’ enregistrement de l’ émission radiophonique « La bande passante » de RFI. Je passe sur le premier artiste dont j ai oublié le nom et que l’ on a écouté plus que distraitement. Jeanne Balibar monte en scène accompagnée des Poni Hoax. Ces derniers apportent une touche électrique et amènent un peu de puissance à la voix de la chanteuse que je trouve un peu faible mais bon… Interview après quelques chansons. L’ animateur chauffe la salle sans trop d’ effort. Le public entonne un « joyeux anniversaire » car nous sommes le 13… ou le 10… Retour vers le futur car l’ émission sera diffusée dans quelques jours. Mano Solo prend le relais. Il est très attendu. La quasi-totalité de l’ assistance est probablement là pour lui ce soir. Petit coup de gueule lors de l’ interview. Mano Solo lance à quelqu’ un du public un « Arrête de me faire chier ». Je reste pas trop longtemps car je n’ apprécie pas plus que ça. Daniel Jamet (ex Mano Negra) assure la gratte et un autre musicos joue de l’ accordéon. Je retrouve mon vélo entier. Un antillais, verre de rhum à la main me raconte ses histoires de « vélo qui va vite ». Il me propose de boire un coup. Par précaution je lui dis que j’ ai des potes qui arrivent… des fois que mon vélo lui plaise trop. Je ne m’ attarde pas et reprends le chemin de l aller en sens inverse. Du côté de Maisons Alfort, je passe à des endroits nettement plus glauques qu il y a quelques heures. Pas trop de lumières. Personne. Le trajet se déroule bien. Je ne suis pas fatigué. J’ ai la pêche. Mais le réveil après une courte nuit sera plutôt rock n roll. Ca m’ apprendra à traîner sur le net…
Les impressions de Yann :
10/04/07 – Flèche d’Or – Pablo Krantz, Jeanne Balibar, Mano Solo – Les lois de l’attraction

19h30, je retrouve Stéphane à la sortie de la station de métro Alexandre Dumas. Encore une belle journée ensoleillée sur Paris et on a un peu d’avance. Alors on décide de prendre un verre en terrasse d’un café. On discute… des filles évidement. De celle avec qui on couche, de celles avec qui on flirt, mais on parle beaucoup de celle avec laquelle on aimerait bien qu’une belle histoire commence. On réfléchi, essaie de comprendre ce qu’il peut bien avoir dans leur tête, on rejoue les scènes, on interprète, on se fait des tas de films, mais enfin peu importe, c’est beau le cinéma. Toujours est-il qu’une femme traîne dans nos esprits respectifs et on a du mal à ne pas y penser régulièrement. Plus ont côtoient des femmes et plus ont a besoin d’elles, c’est peut être ça les lois de l’attraction. Et le temps passe.
20h30, on a raté Pablo Krantz, ou plutôt vu trop peu pour s’en faire une idée personnelle (ici l’objectivité n’a de sens, chacun vivant, ressentant, la musique de façon personnelle). La salle est bondée, pleine à craquer, ils sont là, nombreux, pour venir voir, entendre, aduler Mano Solo. Un public déjà conquis. Attirance, une nouvelle fois…
Mais ce n’est pas un concert comme les autres. Car c’est aussi principalement l’occasion d’enregistrer des morceaux de musique live et d’interviewer les artistes pour la diffusion prochaine de l’émission « La bande Passante » sur RFI, radio diffuser bien sûr à l’international, l’équivalent de TV5 pour la télévision.
Jeanne Balibar commence sa prestation. Une très jolie brune, accompagnée par les musiciens de Pony Hoax. La musique est plutôt douce, à par un morceau plus puissant qui viendra un peu plus tard, sur un fond rock intéressant. Je suis pas forcément plus emballer que ça par la manière de chanter de Jeanne, d’ailleurs je trouve que ça ressemble un peu trop à un texte plus ou moins récité avec des intonations mélodiques plutôt qu’une prestation totale de chant. Elle avoue elle-même qu’on lui a demander d’interpréter les chansons de l’album et pas grand-chose d’autre, les choix artistiques ayant était décider par d’autres, un peu comme si elle jouée un rôle au cinéma ou au théâtre, car Jeanne Balibar est aussi comédienne. Résultat donc un peu mitigé, mais je promets que j’écouterais son album histoire de confirmer ou pas la première impression.
Le rideau de la scène est fermé pour laisser aux techniciens et aux artistes le temps de se préparer, tranquillement. Mais la star titille son public et on entend au travers du velours une voix qui s’adresse à nous, qui se chauffe, nous chauffe, se met dans l’ambiance. La réponse des spectateurs se fait entendre et à l’apparition des artistes c’est bien sûr un triomphe qui accueille Mano Solo et ses musiciens.
Principe de l’émission oblige, Mano répondra aux questions de l’animateur, réagira aux réactions du public, envoyant même bouler une personne qui l’agacé. Au passage, je salue la prestation de l’animateur de la « bande passante », pour qui il ne doit pas être toujours facile de faire des interviews au milieu d’une prestation musicale en demandant aux spectateurs d’applaudir à certains moments bien précis.
Le spectacle continue, Mano interprète ses chansons, de son dernier album et quelques chansons un peu plus anciennes. J’entends souvent dire que le répertoire de Mano Solo est déprimant. Peut être est-ce par qu’il parle beaucoup d’amour, et ce thème entraîne souvent plein de bonheur mais aussi tellement de mélancolie… Et puis cette jeunesse venue écouter leur idole, a-t-elle l’air désespérée ? Non, elle me semble plutôt réaliste, consciente des difficultés de la vie, à la quête de se bonheur, désireuse de vivre intensément, de profiter pleinement. Et l’on voit combien Mano se sent si bien. Comme un homme libéré d’avoir pu exprimer ce qu’il est si difficile à dire spontanément. La chanson, finalement un bon support pour pouvoir mettre par écrit tout ce que l’on a sur le cœur, en prenant le temps de choisir ses mots. J’adore sa manière de bouger sur scène, une main tenant le micro, l’autre bras levé à mis hauteur, se déenchant avec manière.
Mais je n’y peux rien
J’aime tant la vie que chaque jour elle recommence
Je n’ai cherché qu’une voix pour adoucir mes violences
Je n’ai chanté, que des vérités d’amour
Je n’ai menti, que pour tracer des routes
De velours…
« Mano, on t’aime » entend-on dans la salle. Alors tu aime la vie… Attraction étrange…

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Salut! J'ai vraiment aimé le concert de MANO SOLO,que j'avais vu la semaine précédente au Grand Rex aussi après environ 10 ans d'attente!ça vaut l'attente les gars, je vous le dis!!Cool d'avoir rencontré Stéphane aussi,Stecool! C'est Ellie ici!A+

17:52  

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