18-19/06/08. Manu Chao. Dijon et Vienne par EmmaP.
Radio Bemba à Dijon.
Dijon, une ville dont je connais quasiment toutes les salles de spectacle. Et pas encore le Zénith. Il faut dire que je suis plus habituée aux jauges de 800, voire 1500, que de + de 5000. J’ai du mettre les pieds moins de 5 fois dans un zénith dans ma vie. 5 concerts sur … 1500 (ou à peu près, j’ai renoncé à évaluer), ça pèse pas lourd. Mon premier zénith, Noir Dés’ et Indochine, on devait être en 1988, quelque chose comme ça. J’ai le souvenir d’une salle immense, et de la condensation qui faisait qu’il nous pleuvait dessus dans les gradins.
Bref, donc, me voilà partie pour Radio Bemba à Dijon.
Ville pleine de souvenirs pour moi que Dijon, je passerai sur les plus intimes d’entre eux. Mais tout de même, beaucoup de souvenirs de concerts.
La dernière fois que j’ai vu Manu en concert à Dijon ? 1992, ou 1991 ? Concert de la Mano au Palais des sports. Première partie, les Casse-Pieds. Deux souvenirs : le son de merde, et l’hystérie de certaines. J’y reviendrai.
La dernière fois que j’ai vu Gambeat sur scène à Dijon ? Enfin, Gambit à l’époque. C’était en 1992, ou 1993 ? Les French, au bord du lac Kir.
Mais la première fois, ça devait être en 1988, ou bien 1987, ou bien 1989 ? Les Hell’s Crack. A l’Acropole. L’Acro pour les intimes. Salle de concert en sous-sol d’un bar, à côté de la fac. Une salle minuscule, une scène genre 30 cms de hauteur, et 2,5 mètres sous gril (plafond de la cave à 3mètres maxi LOL). Un groupe de furieux, un type cheloud avec une contrebasse, un kilt et un machin qui fait des lumières dans le plateau/spike. Ben oui, c’était il y a 20 ans …
Stef, je veux bien m’abonner à la rubrique ‘’antiquités-brocantes’’
Bon, trêve d’apartés.
Voilà, donc, le zénith de Dijon. Facile à trouver, facile pour se garer.
Rien à voir avec Vienne, la galère, des bouchons sur l’autoroute, des bouchons à l’entrée de la ville, et presque une heure à tourner en ville pour poser la voiture ailleurs que sur un parking handicapés ou au milieu de la rue ! La grande marge que j’avais prévu pour arriver a été bouffée par tout ça. Heureusement, l’album des collègues (les 100 %, le 2ème pour ceux qui connaissent) à fond dans la voiture, j’ai gardé le sourire !
Retour à Dijon : premières impressions : la salle est immense. Bizarrement, immense mais sans qu’on se sente noyé. Un vrai plaisir que cette configuration en arc de cercle, cette fosse immense, ces gradins d’où on voit bien, et des circulations super faciles. Une salle de 7800 places, et on peut circuler en moins de 2 minutes d’un point à un autre, même avec un concert complet. Sans vouloir jouer les anciennes combattantes, circuler dans une salle de 7800 personnes mieux que dans certaines de 1000, je trouve ça confortable. Et je ne peux pas m’empêcher de penser aux progrès réalisés dans la conception et la réalisation des salles de concert amplifiés.
Ambiance bon enfant. Je monte assez haut dans les gradins, sur le côté. Je regarde autour de moi. Un public super mélangé. Je ne vais pas me lancer dans une étude de la sociologie des publics de Manu, mais, en gros, mon impression c’est plutôt des gens assez âgés dans ces gradins, pas forcément des habitués des concerts, des parents d’ados venus en couple les accompagner. Beaucoup d’ados et de plus jeunes en bas aussi, bien sur. A Vienne, est-ce du à ma position dans la salle, mais je pense que c’est plus du à la proximité de Lyon et à la région, beaucoup plus de trentenaires et quadras, avec des looks plus typés, genre ex-fans de la Mano.
Début du concert : La Phaze.
L’occasion pour moi de parler du son.
Sur le forum de Manu, j’ai le souvenir d’avoir lu des commentaires sur un son pas génial sur cette tournée ; je ne sais pas ce qu’il vous faut ! même avec des bouchons d’oreille (de bonne qualité, certes, mais ça abime toujours un peu le son), j’ai trouvé le son hyper bon. Enfin, hyper bon dans son mix. Je ne connaissais la Phaze que de nom. Jamais écouté. Et entre les deux dates, Dijon et Vienne, j’ai pu découvrir les paroles sans soucis. Sur Radio Bemba idem, à part quelques soucis à Vienne (mais l’acoustique de Vienne n’est pas celle d’un Zénith).
Et j’ai forcément repensé à la seule fois ou j’ai vu Manu sur scène à Dijon : le Palais des sports. Première partie, j’étais dans les gradins, aussi. Sauf que là, je me souviens m’être chantée dans la tête les paroles des morceaux des Casse-pieds, parce que le son était tellement pourave, qu’on y comprenait rien ! Encore une fois, le temps a passé depuis, et c’est pas plus mal vu les changements de salle !
Pas de soucis donc pour moi pour la qualité du son. Par contre, un vrai coup de gueule : le sondier de La Phaze est pour moi un furieux ! A Dijon, dans les gradins, à cour, je ne sentais pas les basses que dans les tripes, ou le jean, mais carrément dans les os ! Des basses beaucoup trop fortes, un mix entier beaucoup trop fort. Je n’ose imaginer le volume, je n’avais pas de sonomètre sur moi, mais on devait bien exploser les 105 db, pas qu’en crête. A Vienne, j’étais plus près, certes, mais là, j’en aurais ri si je n’avais pas été inquiète pour les gens autour de moi (dont un minot d’à peine 3 ou 4 ans) : je sentais les vibrations des subs y compris dans les cheveux, dans le cuir chevelu !! Et malgré les bouchons (- 20 db en moyenne tout de même), j’étais à la limite d’avoir mal aux oreilles, en moins d’une demi-heure.
Donc, un coup de pub, en plus de mon coup de gueule : http://www.agi-son.org/spip.php?article51
La Phaze, donc.
Stef, je comprends pourquoi tu aimes ce groupe. Depuis le temps que j’en entendais parler, je n’avais jamais pris le temps d’écouter. Du bon punk-rock, à la Clash (et pour moi c’est pas loin d’être le meilleur des compliments … tradition encore, mais quand même, the Clash = la référence). Mais du punk-rock du XIXème siècle, mâtiné de jungle, plein d’électro. Trois mecs sur scène et ça envoie ! Un répertoire efficace. Des textes intelligents (même si je ne suis pas toujours d’accord, mais au moins intelligents et bien écrits). Et puis pour les minettes (heu, pas toi Stef), un chanteur pas vilain, petit teigneux avec un putain de charisme (ça me fait penser à un autre petit chanteur … ;-))
Un set de La Phaze un peu plus long à Vienne qu’à Dijon, il m’a semblé.
Il faut préciser tout de suite que je n’ai pas pris de notes, rien calculé, pas fait attention aux morceaux, au nombre de rappels, aux morceaux de Manu. Juste regardé ma montre en gros pour les heures de montée et de descente de scène. Je ne saurais donc pas dire si les deux sets de Radio Bemba étaient strictement identiques, etc. comme certains sur le forum.
Le changement de plateau.
Un mix super agréable. Le son pas trop fort, et du bon son. Des standards de ska, des trucs moins connus, du Manu Chao, et je sais pas quoi … La radiolina en live, avec du bon son et du monde autour, moment sympa.
A Dijon, je commence le concert dans les tous premiers rangs des gradins, au centre (ou presque), debout contre l’escalier. Super situation. Même si je trouve les musiciens un peu loin. Super confort d’écoute, super confort pour voir la scène, mais je regrette une salle de 800, si possible gradinneé aussi, ou je pourrais voir mieux ce qu’il se passe sur scène sans affronter la fosse (y’en a qui aiment, tant mieux, mais je revendique le droit de préférer éviter la fosse).
Je me rattraperai à Vienne. A Vienne, premiers rangs des gradins aussi, mais en fait la configuration est très différente. La fosse de Vienne est toute petite. Ainsi, au 2ème rang des gradins, j’étais à la même hauteur que la scène, super visibilité, je voyais bien les mecs sur scène (j’ai pu découvrir la tête des 2 autres La Phaze que je n’avais pas vu à Dijon ). Il y avait peut-être 5000 ou 6000 personnes derrière, mais on les oubliait vite, la proximité était plus conviviale. Super impressionnant à Vienne, quand je me retournais, le mur de gradins derrière moi, rempli. Une photo pour illustrer ça, prise beaucoup plus tard, depuis les côtés du site. Pas géniale la photo, mais je n’avais que mon téléphone sur moi.
Début du concert donc. Les premières notes de Radio Bemba.
A Vienne, c’est bizarre, il faut encore jour.A Dijon, un peu de temps pour rentrer dans le concert. Je commence en dansant gentiment, mais j’ai du mal à rentrer vraiment dans l’énergie qui se dégage de la scène. A Vienne, ça ira beaucoup plus vite, dès le premier morceau je suis dedans. Certainement parce que je suis plus près de la scène.
Dans les deux cas, j’ai bougé au fil du concert (plus de 3 heures, il y a de quoi décrocher quelques minutes sans avoir l’impression d’en rater trop …). A Dijon, j’ai fini sur le côté, dans les gradins à cour, assise mais toujours à fond dans le concert. A Vienne, petit tour au bar plusieurs fois, histoire de saluer les Garennes de St Etienne, et de me restaurer.
Comment parler du concert en lui-même ? Entre les comptes-rendus de Stef, et tous ceux du forum, je ne pense pas que je fasse mieux.
Un gros plus : l’énergie que j’ai toujours aimé chez Manu, quel que soit son groupe, est toujours là. A fond !
Un petit moins : artistiquement, ça casse pas des briques, surtout la rythmique, à force j’ai un peu de mal à prendre du plaisir (mais bon, au bout de 2 x 3 heures seulement, il n’est pas si tôt pour se lasser). Mais de toutes façons ce n’est pas ce que je suis venue y chercher. Alors en rentrant de Vienne le deuxième soir, pour compenser, j’ai mis dans la voiture un CD de violoniste de jazz, hyper alambiqué, au lieu, habituellement, de mettre un CD pêchu pour me détendre.
Un grand plaisir tout de même que d’entendre le set Sibérie. Dommage que tous ces rappels successifs (premier rappel au bout d’une heure, soit 2 heures avant la fin réelle) aient fait croire à certains membres du public qu’ils ne rateraient pas grand-chose en partant plus tôt.
Mais il reste encore du monde pour le final, Pinocchio, un grand plaisir aussi.
A Dijon, la salle vers la fin (la fosse seulement) Pour une fois, je ne suis pas trempée à la fin du concert, merci la clim au zénith, merci la lune à Vienne.
Je ne détaillerai pas les afters, à part un souvenir de No Mans Land comique à Dijon, heureusement en bonne compagnie, spéciale dédicace à Farid et son collègue.
Une seule conclusion : vivement Aix ! Deux fois c’était pas assez !
Dijon, une ville dont je connais quasiment toutes les salles de spectacle. Et pas encore le Zénith. Il faut dire que je suis plus habituée aux jauges de 800, voire 1500, que de + de 5000. J’ai du mettre les pieds moins de 5 fois dans un zénith dans ma vie. 5 concerts sur … 1500 (ou à peu près, j’ai renoncé à évaluer), ça pèse pas lourd. Mon premier zénith, Noir Dés’ et Indochine, on devait être en 1988, quelque chose comme ça. J’ai le souvenir d’une salle immense, et de la condensation qui faisait qu’il nous pleuvait dessus dans les gradins.
Bref, donc, me voilà partie pour Radio Bemba à Dijon.
Ville pleine de souvenirs pour moi que Dijon, je passerai sur les plus intimes d’entre eux. Mais tout de même, beaucoup de souvenirs de concerts.
La dernière fois que j’ai vu Manu en concert à Dijon ? 1992, ou 1991 ? Concert de la Mano au Palais des sports. Première partie, les Casse-Pieds. Deux souvenirs : le son de merde, et l’hystérie de certaines. J’y reviendrai.
La dernière fois que j’ai vu Gambeat sur scène à Dijon ? Enfin, Gambit à l’époque. C’était en 1992, ou 1993 ? Les French, au bord du lac Kir.
Mais la première fois, ça devait être en 1988, ou bien 1987, ou bien 1989 ? Les Hell’s Crack. A l’Acropole. L’Acro pour les intimes. Salle de concert en sous-sol d’un bar, à côté de la fac. Une salle minuscule, une scène genre 30 cms de hauteur, et 2,5 mètres sous gril (plafond de la cave à 3mètres maxi LOL). Un groupe de furieux, un type cheloud avec une contrebasse, un kilt et un machin qui fait des lumières dans le plateau/spike. Ben oui, c’était il y a 20 ans …
Stef, je veux bien m’abonner à la rubrique ‘’antiquités-brocantes’’
Bon, trêve d’apartés.
Voilà, donc, le zénith de Dijon. Facile à trouver, facile pour se garer.
Rien à voir avec Vienne, la galère, des bouchons sur l’autoroute, des bouchons à l’entrée de la ville, et presque une heure à tourner en ville pour poser la voiture ailleurs que sur un parking handicapés ou au milieu de la rue ! La grande marge que j’avais prévu pour arriver a été bouffée par tout ça. Heureusement, l’album des collègues (les 100 %, le 2ème pour ceux qui connaissent) à fond dans la voiture, j’ai gardé le sourire !
Retour à Dijon : premières impressions : la salle est immense. Bizarrement, immense mais sans qu’on se sente noyé. Un vrai plaisir que cette configuration en arc de cercle, cette fosse immense, ces gradins d’où on voit bien, et des circulations super faciles. Une salle de 7800 places, et on peut circuler en moins de 2 minutes d’un point à un autre, même avec un concert complet. Sans vouloir jouer les anciennes combattantes, circuler dans une salle de 7800 personnes mieux que dans certaines de 1000, je trouve ça confortable. Et je ne peux pas m’empêcher de penser aux progrès réalisés dans la conception et la réalisation des salles de concert amplifiés.
Ambiance bon enfant. Je monte assez haut dans les gradins, sur le côté. Je regarde autour de moi. Un public super mélangé. Je ne vais pas me lancer dans une étude de la sociologie des publics de Manu, mais, en gros, mon impression c’est plutôt des gens assez âgés dans ces gradins, pas forcément des habitués des concerts, des parents d’ados venus en couple les accompagner. Beaucoup d’ados et de plus jeunes en bas aussi, bien sur. A Vienne, est-ce du à ma position dans la salle, mais je pense que c’est plus du à la proximité de Lyon et à la région, beaucoup plus de trentenaires et quadras, avec des looks plus typés, genre ex-fans de la Mano.
Début du concert : La Phaze.
L’occasion pour moi de parler du son.
Sur le forum de Manu, j’ai le souvenir d’avoir lu des commentaires sur un son pas génial sur cette tournée ; je ne sais pas ce qu’il vous faut ! même avec des bouchons d’oreille (de bonne qualité, certes, mais ça abime toujours un peu le son), j’ai trouvé le son hyper bon. Enfin, hyper bon dans son mix. Je ne connaissais la Phaze que de nom. Jamais écouté. Et entre les deux dates, Dijon et Vienne, j’ai pu découvrir les paroles sans soucis. Sur Radio Bemba idem, à part quelques soucis à Vienne (mais l’acoustique de Vienne n’est pas celle d’un Zénith).
Et j’ai forcément repensé à la seule fois ou j’ai vu Manu sur scène à Dijon : le Palais des sports. Première partie, j’étais dans les gradins, aussi. Sauf que là, je me souviens m’être chantée dans la tête les paroles des morceaux des Casse-pieds, parce que le son était tellement pourave, qu’on y comprenait rien ! Encore une fois, le temps a passé depuis, et c’est pas plus mal vu les changements de salle !
Pas de soucis donc pour moi pour la qualité du son. Par contre, un vrai coup de gueule : le sondier de La Phaze est pour moi un furieux ! A Dijon, dans les gradins, à cour, je ne sentais pas les basses que dans les tripes, ou le jean, mais carrément dans les os ! Des basses beaucoup trop fortes, un mix entier beaucoup trop fort. Je n’ose imaginer le volume, je n’avais pas de sonomètre sur moi, mais on devait bien exploser les 105 db, pas qu’en crête. A Vienne, j’étais plus près, certes, mais là, j’en aurais ri si je n’avais pas été inquiète pour les gens autour de moi (dont un minot d’à peine 3 ou 4 ans) : je sentais les vibrations des subs y compris dans les cheveux, dans le cuir chevelu !! Et malgré les bouchons (- 20 db en moyenne tout de même), j’étais à la limite d’avoir mal aux oreilles, en moins d’une demi-heure.
Donc, un coup de pub, en plus de mon coup de gueule : http://www.agi-son.org/spip.php?article51
La Phaze, donc.
Stef, je comprends pourquoi tu aimes ce groupe. Depuis le temps que j’en entendais parler, je n’avais jamais pris le temps d’écouter. Du bon punk-rock, à la Clash (et pour moi c’est pas loin d’être le meilleur des compliments … tradition encore, mais quand même, the Clash = la référence). Mais du punk-rock du XIXème siècle, mâtiné de jungle, plein d’électro. Trois mecs sur scène et ça envoie ! Un répertoire efficace. Des textes intelligents (même si je ne suis pas toujours d’accord, mais au moins intelligents et bien écrits). Et puis pour les minettes (heu, pas toi Stef), un chanteur pas vilain, petit teigneux avec un putain de charisme (ça me fait penser à un autre petit chanteur … ;-))
Un set de La Phaze un peu plus long à Vienne qu’à Dijon, il m’a semblé.
Il faut préciser tout de suite que je n’ai pas pris de notes, rien calculé, pas fait attention aux morceaux, au nombre de rappels, aux morceaux de Manu. Juste regardé ma montre en gros pour les heures de montée et de descente de scène. Je ne saurais donc pas dire si les deux sets de Radio Bemba étaient strictement identiques, etc. comme certains sur le forum.
Le changement de plateau.
Un mix super agréable. Le son pas trop fort, et du bon son. Des standards de ska, des trucs moins connus, du Manu Chao, et je sais pas quoi … La radiolina en live, avec du bon son et du monde autour, moment sympa.
A Dijon, je commence le concert dans les tous premiers rangs des gradins, au centre (ou presque), debout contre l’escalier. Super situation. Même si je trouve les musiciens un peu loin. Super confort d’écoute, super confort pour voir la scène, mais je regrette une salle de 800, si possible gradinneé aussi, ou je pourrais voir mieux ce qu’il se passe sur scène sans affronter la fosse (y’en a qui aiment, tant mieux, mais je revendique le droit de préférer éviter la fosse).
Je me rattraperai à Vienne. A Vienne, premiers rangs des gradins aussi, mais en fait la configuration est très différente. La fosse de Vienne est toute petite. Ainsi, au 2ème rang des gradins, j’étais à la même hauteur que la scène, super visibilité, je voyais bien les mecs sur scène (j’ai pu découvrir la tête des 2 autres La Phaze que je n’avais pas vu à Dijon ). Il y avait peut-être 5000 ou 6000 personnes derrière, mais on les oubliait vite, la proximité était plus conviviale. Super impressionnant à Vienne, quand je me retournais, le mur de gradins derrière moi, rempli. Une photo pour illustrer ça, prise beaucoup plus tard, depuis les côtés du site. Pas géniale la photo, mais je n’avais que mon téléphone sur moi.
Début du concert donc. Les premières notes de Radio Bemba.
A Vienne, c’est bizarre, il faut encore jour.A Dijon, un peu de temps pour rentrer dans le concert. Je commence en dansant gentiment, mais j’ai du mal à rentrer vraiment dans l’énergie qui se dégage de la scène. A Vienne, ça ira beaucoup plus vite, dès le premier morceau je suis dedans. Certainement parce que je suis plus près de la scène.
Dans les deux cas, j’ai bougé au fil du concert (plus de 3 heures, il y a de quoi décrocher quelques minutes sans avoir l’impression d’en rater trop …). A Dijon, j’ai fini sur le côté, dans les gradins à cour, assise mais toujours à fond dans le concert. A Vienne, petit tour au bar plusieurs fois, histoire de saluer les Garennes de St Etienne, et de me restaurer.
Comment parler du concert en lui-même ? Entre les comptes-rendus de Stef, et tous ceux du forum, je ne pense pas que je fasse mieux.
Un gros plus : l’énergie que j’ai toujours aimé chez Manu, quel que soit son groupe, est toujours là. A fond !
Un petit moins : artistiquement, ça casse pas des briques, surtout la rythmique, à force j’ai un peu de mal à prendre du plaisir (mais bon, au bout de 2 x 3 heures seulement, il n’est pas si tôt pour se lasser). Mais de toutes façons ce n’est pas ce que je suis venue y chercher. Alors en rentrant de Vienne le deuxième soir, pour compenser, j’ai mis dans la voiture un CD de violoniste de jazz, hyper alambiqué, au lieu, habituellement, de mettre un CD pêchu pour me détendre.
Un grand plaisir tout de même que d’entendre le set Sibérie. Dommage que tous ces rappels successifs (premier rappel au bout d’une heure, soit 2 heures avant la fin réelle) aient fait croire à certains membres du public qu’ils ne rateraient pas grand-chose en partant plus tôt.
Mais il reste encore du monde pour le final, Pinocchio, un grand plaisir aussi.
A Dijon, la salle vers la fin (la fosse seulement) Pour une fois, je ne suis pas trempée à la fin du concert, merci la clim au zénith, merci la lune à Vienne.
Je ne détaillerai pas les afters, à part un souvenir de No Mans Land comique à Dijon, heureusement en bonne compagnie, spéciale dédicace à Farid et son collègue.
Une seule conclusion : vivement Aix ! Deux fois c’était pas assez !
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