Samedi 08 novembre 2008. Femi Kuti. Le Plan. Ris Orangis.

Samedi 08 novembre 2008. Femi Kuti. Le Plan. Ris Orangis.

Ikéa, un samedi aprem, à éviter... trop de people... quoique je traîne souvent dans ce mag et m' y restaure régulièrement. Je m' égare, donc direction le Plan. A86, A6, Ris... on trouve direct sans chercher notre chemin comme la dernière fois pour Horace Andy. Une nouvelle fois, un big merci au site Africultures pour l' invit. 27 euros c' est pas donné mais bon on compte une quinzaine de personnes sur scène. J' ai vu que la date prévue au Bataclan dans les jours qui viennent est complète. Pas de première partie. Je suis plutôt agréablement surpris de la prestation de Femi Kuti. Les cuivres entrent les premiers en scène. Présentation du chanteur et venue du reste du groupe avec un batteur, un percussionniste, un bassiste, un guitariste et 3 danseuses choristes qui ne semblent pas laisser la gente masculine indifférente. Festival de déhanchements. Tout ça à l air bien sportif. Femi a des gestes saccadés comme ceux d un chef d orchestre. Epileptique. Un peu de folie dans sa facon d etre. La section cuivre me fait penser à Tarace Boulba. L ensemble à Talking Heads. Un mélange de funk, de jazz aux accents New Orléans. Chaque cuivre vient faire un solo et Femi prend sa place. A noter que Femi Kuti passe d un cuivre à un autre avec aisance, saxo, trompette,... Par moment il chuchotte, murmure, c est très agréable. La tireuse du bar vient troubler tout ça... Comme d hab au Plan, le son est nickel. Femi nous fait aussi un petit speach sur la condition des noirs aux USA entres autres. Une bonne découverte donc...

Le même live vu par Adelaïde:

Direction le plan à Ris pour assister au concert de Femi Kuti. Est il besoin de le rappeler que Femi Kuti est le fils de Fela. Entrée en fanfare des 10 musiciens et des 3 danseuses choristes, ambiance qui ne va pas sans nous rappeler la Nouvelle Orléans et ces brassbands. Les danseuses chauffent la salle avec leurs cambrures et leurs déhanchements hallucinants, Femi Kuti arrive et là la magie opère, en digne descendant de son père, il nous fait revivre pendant plus de 2 heures 10 ans de carrière musicale. A la fois chef d'orchestre, chanteur, musicien Femi nous surprend, il est totalement investi dans sa musique, tout son corps parle pour lui, il est en transe. Il passe du chant au saxo, clarinette, trompette et clavier sans jamais se départir de sa vitalité. Il n'hésite pas dans ces textes à mettre en avant la richesse de l'Afrique, toute sa richesse, toute la force de celle-ci mais aussi ces faiblesses notamment la corruption, l'engouement des pays riches à épuiser les ressources naturelles de celle-ci. C'est un homme engagé qui part sa musique nous passe un message fort. A nous de savoir l'entendre.

Ad'l...