7.11.06

François Hadji Lazaro. Jeudi 2 novembre 2006. Café de la Danse.

François Hadji Lazaro. Jeudi 2 novembre 2006. Café de la Danse.
L interview de Hadji Lazaro sur Oui Fm le matin même m a motivé pour assister au concert de ce soir. Après mon taf, je file réserver ma place pour être certain de ne pas rester en plan devant la porte du Café de la Danse si le concert venait à être complet. Retour chez moi. Je décide d y aller en vélo malgré la chute des températures subite. Je pars de chez moi vers 17h45. Je perds du temps pour trouver un compresseur pour regonfler mes pneus. Deux stations service en travaux, la troisième automatisée donc plus de point gonflage. Je trouve un spécialiste du pneu qui me file un coup de main. Sympa. Je rejoins la piste cyclable qui longe les quais de Seine. Je découvre un itinéraire nouveau pour rejoindre la Capitale. A Ivry je passais systématiquement par le centre ville pour éviter un axe très fréquenté par les voitures. Une pancarte “ Cyclistes, pieds à terre ” me met sur la voie. J emprunte donc une passerelle qui enjambe la Seine. La vue est très sympa sur Chinagora. Je suis sur une sorte de pont avec de gros tuyaux avec une partie réservée aux piétons et cyclistes pour rejoindre la rive gauche. Une mince rambarde métallique à droite. Un mur tagué à gauche. Le coin est un peu glauque et désertique mais je reviendrais en journée faire quelques photos. En plus, il fait nuit, le lieu est plutôt sombre. Mais bon, c est carrément plus court de passer par là. Le tout est de ne pas s arrêter. Je croise pas mal de cyclistes. Moi qui pestait sur le fait qu il n y ait pas de piste cyclable pour rejoindre Paris. J ai ralé un peu trop vite. J arrive donc du côté de Bercy. Je remonte jusqu à gare de Lyon et arrive à Bastille. 19h00. J accroche mon vélo à la sortie du métro, retrouve F. puis Y. et S. On appelle A. qui est encore dans son lit au chaud pendant que d autres attendent dans le froid. On se rapproche de la salle. Devant, une longue file d attente. Je me dis que j ai bien fait de réserver. On patiente encore à l entrée de la salle. On rappelle A. qui est toujours chez elle. Je rêve...
On décide de rentrer dans la salle. Elle nous appellera et je viendrais à l entrée lui donner son billet. J aime bien cette salle mais je trouve dommage qu il y ait des sièges. Par contre du bar à l étage on voit bien la scène mais les places sont chères. Le concert commence, on descend dans la salle. Beaucoup de trentenaires, de quarantenaires, voire plus... Surement des fans des Garcons Bouchers, de Pigalle ou autres Carayos les anciens groupes du “ gros Francois ”. Tout ce monde sera servi car on aura droit à un medley de tous ces groupes. Version réduite mais une bonne partie de l assistance descend au pied de la scène pour danser sur “ Madeleine ”, “ La bière ”, “ Les vieux à la poubelle ”, “ Juanita y Paquito ” , “ du Beaujolais ” en partie à capella (version réadaptée de “ no milk today ”). A. dort. Hadji Lazaro parle toujours beaucoup entre chaque chansons, change souvent d instruments, se trompe des fois. Il est multi instrumentiste, acteur, a un physique que l on oublie pas. Une gueule quoi. Ce soir, il est accompagné de deux gars. Des souvenirs des Garcons Bouchers et Pigalle reviennent. Deux rappels et “ petite grande ” en final. Retour sur Bastille, je reprends mon vélo et retour sur Choisy par le même itinéraire. Trois quarts d heure pour rejoindre mon domicile. J ai pas trainé et j ai surement mis moins de temps qu en train vu qu à cette heure là, les RER se font rares. Une bonne soirée décidée au dernier moment.

1 Comments:

Blogger Me said...

Les yeux fermés, mais les oreilles grandes ouvertes...

Bravo, François Hadji Lazaro... On vous doit Clarika...

20:02  

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